Lorsque la vente et l’achat d’un immobilier sont sur le point de se concrétiser. Alors, il y a ce qu’on appelle les frais du notaire ou frais d’acquisition. C’est l’acheteur qui se charge d’intégrer ces frais dans son budget. Toutefois, la majorité des sommes comprises dans ces derniers sont versées au Trésor public par le notaire. Il est à noter que la coopération avec le notaire est aussi indispensable. Tel que le passage chez le banquier lors de ces opérations. Voici quelques explications sur les composants de ces frais du notaire.
Droits et taxes
Il y a tout d’abord les droits et taxes qui sont, dans la plupart des cas, des sommes reversées à l’État. Mais également aux collectivités territoriales. Notamment la commune, le département, la région, la collectivité à statut particulier et la collectivité d’outre-mer. Ce sont les étapes à ne pas négliger lors des calculs des frais.
Les droits de mutation
Il existe aussi la taxe de publicité foncière et les droits d’enregistrement. Ces derniers sont déjà inclus parmi les droits ainsi que les taxes. Cependant, le montant dépend du département où se situe le bien. Vu qu’il est versé au Trésor public par le notaire dont 80% sont des frais de type fiscaux.
Montant par département
Le montant par département peut atteindre jusqu’à 5.80 % du prix de vente. Ceci, si le bien est localisé dans l’un des départements qui l’appliquent. Il s’agit de quatre-vingt-dix-huit départements concernés. Dans le cas contraire, le droit est de 5.09 % du prix de vente. Si le bien est parmi les trois départements qui ont choisi de ne pas appliquer la hausse des droits de mutation.
Les émoluments de formalités
Les émoluments sont le plus souvent la somme perçue par le notaire. Ceci en contrepartie des démarches en termes de formalité qu’il a accomplies. Bien évidemment, les transactions doivent être facturées. D’ailleurs, il existe un barème officiel fixé par un décret par rapport au prix de vente du bien. Du coup, son montant est identique, quel que soit le notaire choisi.
Les honoraires
Il est fréquent de confondre les honoraires du notaire aux émoluments, mais en réalité, ce sont deux cas différents. Déjà cités ci-dessus, les émoluments de formalités sont d’un côté fixé officiellement par la loi. D’un autre côté, les honoraires du notaire ne sont pas encadrés par la loi et sont donc fixés librement. Autrement dit, c’est au notaire de définir ses propres tarifs. De ce fait, il suffit juste d’une convention obligatoire signée entre le notaire et son client.
Les débours
Les débours sont les différentes sommes avancées par le notaire. Ceci dans le cadre de la réalisation de documents ou pour rémunérer certains intervenants. Dans ce cas-ci, il arrive que certains documents utiles pour les démarches nécessitent d’être réalisés au plus vite. Alors, c’est au notaire d’avancer la somme pour faciliter le bon fonctionnement des procédures. En outre, ces débours sont inclus à la charge du client. À condition que le notaire fournisse une facture en bonne et due forme.